Il est primordial que la société civile plaide pour donner priorité à la santé et aux droits sexuels et reproductifs dans la réponse des gouvernements au COVID-19.
La SDSR des femmes, des filles, des adolescents et d’autres populations marginalisées sont particulièrement vulnérables face au virus, et leur sécurité dépend de la mise en place de mesures exhaustives au niveau local, national et mondial qui prennent en compte les inégalités sociales et les inégalités de genre afin de lutter contre cette pandémie mondiale.
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le nouveau coronavirus était désormais considéré une pandémie au niveau mondial et a appelé les gouvernements à mettre en place des mesures pour endiguer la propagation du virus. Afin d’éviter la répétition des échecs liés aux précédentes crises sanitaires mondiales, il est primordial que la société civile plaide pour donner priorité à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) dans la réponse des gouvernements au COVID-19, notamment dans les pays à faible et moyen revenu. La SDSR des femmes, des filles, des adolescents et d’autres populations marginalisées sont particulièrement vulnérables face au virus, et leur sécurité dépend de la mise en place de mesures exhaustives au niveau local, national et mondial qui prennent en compte les inégalités sociales et les inégalités de genre afin de lutter contre cette pandémie mondiale.
Face à une insécurité alimentaire persistante, un accès insuffisant à l’eau propre, la pauvreté et un risque accru de déplacements, de violences et de conflits, les partenaires de PAI et leurs communautés explorent différentes voies qui permettent de respecter les décrets gouvernementaux tout en répondant aux besoins fondamentaux. Dans les pays à faible et moyen revenu, les mesures destinées à réduire l’impact du COVID-19 ne seront pas efficaces si les populations n’ont pas les informations précises dont elles ont besoin, ni le pouvoir de prendre des décisions, ni les moyens financiers de constituer des stocks de nourriture, d’eau et de médicaments durant l’auto-isolement et la quarantaine. Les solutions proposées pour minimiser la transmission ne peuvent porter leurs fruits si elles ignorent les personnes qui n’ont pas accès à l’eau propre ou qui n’ont pas les moyens d’acheter du savon ou du gel hydroalcoolique pour se laver les mains. Tous ces facteurs sont aggravés par des dynamiques de genre et d’autres inégalités individuelles, sociales et structurelles (voir schéma ci-dessous).